Cette association a pour but la promotion et le développement de la culture des jardins familiaux et autres activités à des fins non lucratives ou commerciales dans un esprit de convivialité et d’entraide.

Elle se veut tout d’abord à caractère social par la mise à disposition de parcelles de terre.

Elle a pour but de favoriser le lien social par la mixité, la solidarité et les échanges, qu’ils soient sociaux, culturels et transgénérationnels.

Le respect de l’environnement sera favorisé et valorisé. La dimension éco citoyenne y sera développée.

Oyé oyé jardiniers! 17 février


Oyé oyé jardiniers!
 Nouvel adage. Après le beau temps, le très beau temps.


On m'a demandé de déposer sur le blog les dernières nouvelles.
Il m'en a fallu du temps pour écrire cette fois. Et puis soudain la lumière lorsque je me suis souvenu que de l'autre côté de la porte, au fond du jardin, il y a encore un jardin et puis un autre, et puis un autre (...)

Fort de ce succès et souhaitant m'exercer à la pression médiatique, c'est sous la forme d'une auto interview que je vous ferai part du compte rendu de la dernière AG. 

Faut-il entrer dans les détails? Faut-il revenir sur les événements?
 Oui.
Pourquoi? 
  Parce que nous ne raterons pas une si belle occasion de tirer profit de toutes nos discussions. Assumons notre association telle qu'elle se présente. Sa vocation est politique. Elle s'impose dans le jeu complexe des rapports de la cité et du monde qui l'entoure. Sur ce point, plus aucun doute. Dans cet environnement, et de toute évidence, la question du partage, en tant que loisir et plaisir collectif, est toujours taboue. 

Quel bilan peut-on faire de cette expérience?
L'association est présente au bon moment. Elle est précisément là où elle doit se situer et elle répond à une demande croissante. Rappelons que les statuts ont été déposés en juillet dernier. 29 familles ont déjà adhéré à ce projet. En d'autre terme, le travail accompli durant cette période est déjà très satisfaisant. Si l'on s'en tient à l'objectif premier de l'association, "produire du lien social", le montant des rencontres ajouté à la somme des échanges nous donne un bilan déjà très positif sur l'indice de développement humain. En un peu plus de 8 mois, c'est bien. 

Que s'est-il passé récemment?
  La terre a fait son propre partage. Face aux exigences imposées par le propriétaire de la route de Tourbes, nous avons fait le choix de ne pas maintenir notre candidature à l'occupation des lieux. L'association demeure légalement locataire du jardin situé route de Roujan. Celui de la route de Tourbes sera dirigé par sa propriétaire et par l'association"le jardin de Carlita". Celle-ci a été créée récemment par quelques membres de l'association l'Estang du partage. Sur le fond le résultat est proche de ce que nous espérions. Des jardins se sont ouverts. Sur la forme, les débats font surtout allusions aux motifs et aux conséquences de cette scission. Quelle communication et quelle accessibilité entre ces deux lieux désormais ? Une histoire de plus dans celle de la Terre. Pardonnez moi, j'étais dans la lune. 

Mais peut-on être adhérents des deux associations? 
Bien sûr. On peut adhérer à ce que l'on veut. Tenez, moi par exemple, une fois j'ai adhéré à France Loisirs. 

Y'a-t-il suffisamment de place ?
 Oui, d'après nos calculs le nombre de demande est même inférieur au nombre de parcelles. Particularité; sur le terrain de la route de Roujan, nombreux sont ceux et celles qui veulent cultiver collectivement. Des originaux probablement (...) Certains sont même prêts à utiliser ce lieu seulement comme espace de détente. C'est incroyable ce que les gens peuvent imaginer. 

Quels sont les prochaines étapes?
 Et bien en premier lieu pique niquer. Profiter de cet instant pour parler (encore?) et décider ensemble de la forme de notre jardin collectif. Comment nous y installer? En second lieu, nous détendre. Discuter en prenant appui sur les manches de nos outils. L'occasion de réfléchir activement à l'eau par exemple. Comment en fabriquer et comment trouver de l'hydrogène en grande quantité? Ou à défaut Comment remplir la citerne? Réparer le vieux moteur ou opter pour le transport systématique du groupe électrogène? Faut-il créer de nouvelles commissions? Cette méthode a plutôt bien fonctionné jusqu'à présent. Faut également penser aux graines. Je n'en ai pas. Et vous? 
D'autre part et pour ceux qui ne pensent qu'à réfléchir, il est également question de faire évoluer les statuts. Préciser certains éléments, en réécrire d'autres tranquillement. Trouver l'inspiration en prenant le temps d'aller visiter d'autres sites. 

Voilà, y'a plus qu'à enfiler les bottes. 
Bonne soirée

Anti Ogéèmement vôtre,

Olivier F