Cette association a pour but la promotion et le développement de la culture des jardins familiaux et autres activités à des fins non lucratives ou commerciales dans un esprit de convivialité et d’entraide.

Elle se veut tout d’abord à caractère social par la mise à disposition de parcelles de terre.

Elle a pour but de favoriser le lien social par la mixité, la solidarité et les échanges, qu’ils soient sociaux, culturels et transgénérationnels.

Le respect de l’environnement sera favorisé et valorisé. La dimension éco citoyenne y sera développée.

Photos du Jardin partagé d'été 2013

Voici quelques photos sous le soleil de Juillet - Août.

 ça paraît un peu sauvage chez Christophe et Hélène.


 Le jardin Fleuri de Céline.


 Construction dans le jardin de Sophie, mais qu'est ce qu'elle cultive là-dedans ?



 Chez Isa ou bien chez Sophie ?  Haricots en fleurs.


 Artichauts fleuris.


 Bébés aubergines dans le jardin de Francine.


 ça pousse, ça pousse chez Francine !


 Les Courgettes de Francine.


Les tomates sont encore vertes !   patience ... Francine, ça va mûrir...


 Allez Christophe, encore un peu de courage, il manque quelques tuteurs pour les tomates !


 Gaillardes en fleurs chez Hélène et Christophe.



 Christophe admire la nature. En premier plan une Euphorbe, elle a poussé seule dans notre jardin.



 Les Roses Trémières de Céline.



Les tomates cerise ont vite mûri cette année.

Plantes : les vieux remèdes du Languedoc


D’après le livre de Magali Amir et Dominique Mansion
Le thym pour mieux digérer, l’aubépine pour bien dormir, le millepertuis pour cicatriser : voici dix plantes médicinales extraites d’un livre de référence.
En ce temps-là, il n’y avait pas de pharmacie. Pour se soigner – et pour manger –, les paysans des Cévennes ou des causses ont utilisé les plantes pendant des millénaires. Peut-être ici plus qu’ailleurs, car notre région, étirée de la montagne à la mer, regorge d’une flore très diversifiée. Et les vallées isolées du Haut-Languedoc ou de la montagne Noire ont longtemps vécu en autarcie, très loin des boutiques d’apothicaires. D’où l’intérêt du travail de Magali Amir, botaniste et ethnobotaniste, qui a enquêté auprès des personnes âgées, du mont Aigoual à la Méditerranée. Ce savoir médicinal, véhiculé par la tradition orale, a fait l’objet d’un livre : Vieux Remèdes du Languedoc (5,50 €), publié par les Éditions Ouest-France, et illustré par le naturaliste Dominique Mansion. Nous nous en sommes inspirés pour décrire les bienfaits de dix plantes significatives (1). Et donner à nos lecteurs, après avis médical, une alternative à la chimie moderne parfois discutable.
Olivier Rioux
(La Gazette de Montpellier n° 1314 fu jeudi 22 août 2013)
(D’après le livre de Magali Amir et Dominique Mansion)

(1) Également présentés dans le livre : l’artichaut, le bouillon-blanc, la bourrache, le coquelicot, l’églantier, le fenouil, le genévrier, la grande camomille, le lin, le marrube, la menthe, le navet, le radis noir, le nombril-de-Vénus, la pariétaire, le persil, la petite centaurée, le plantain, la prêle des champs, les salades sauvages, la sauge et la verveine officinale.




L’OLIVIER : UN SYMBOLE BÉNÉFIQUE

Symbole de la région méditerranéenne, qu’il délimite géographiquement, l’olivier (Olea europaea) est aussi un adoucissant pour la peau. L’huile d’olive soigne, en effet, les érythèmes fessiers des nourrissons et les brûlures.
En cas d’otite, une goutte chaude dans l’oreille calme l’inflammation. On peut également élaborer une pommade en en faisant cuire deux cuillères avec un jaune d’œuf et du savon de Marseille râpé. Celle-ci permet de sortir les échardes et fait mûrir les furoncles. Par ailleurs, une cuillère à soupe d’huile prise à jeun aide à lutter contre la constipation. Et en tisane, les feuilles combattent l’hypertension.

L’ail : vermifuge
Nom scientifique : Allium sativum.
"Ma mère préparait le vinaigre à l’ail. Une fois par mois, nous avions droit à la cuillère à soupe contre les vers", se souvient une dame du Haut-Languedoc. Dans les Cévennes, on buvait aussi au petit-déjeuner l’aïgo boulido : une "eau bouillie" avec trois gousses d’ail, un litre d’eau, une feuille de laurier, un brin de thym et un jaune d’œuf battu délayé. Cette soupe légère était réputée digestive. On la versait sur des croûtons de pain rassis dans chaque assiette.
L’aromate-remède était également utilisé commehypotenseur"pour vivre 100 ans". Dans d’autres familles, on s’en servait pour éliminer les cors aux pieds, les durillons. Il fallait couper un morceau d’ail et le frictionner sur le cor matin et soir. Le durillon séchait. On prenait alors un bain de pieds chaud pour le faire partir. Enfin, les Cévenols usaient du suc frais pourdésinfecter les piqûres d’insectes.

L’aubépine : somnifère 
Noms locaux : aubespi, épine blanche.
Nom scientifique : Crataegus monogyna.
Deux utilisations possibles pour l’aubépine. Un : l’infusion de ses fleurs séchées aide à passer une nuit tranquille, en diminuant l’angoisse et en fortifiant le cœur. Deux : les Languedociens prennent cette infusion pour calmer la touxdans les angines et les maux de gorge. Quant aux fruits, les enfants les grignotent et s’en servent comme munitions dans des sarbacanes ("bombardelles") en tige de sureau.





Le chou : antirhumatismal 
Nom scientifique : Brassica oleracea
"Pour sa goutte, le soir, mon grand-père mettait une feuille crue en cataplasme autour de son pied. Il faisait tenir avec une bande. Le lendemain, c’était désenflé." La feuille de chou est recommandée pour apaiser les douleurs articulaires, les arthroses, les inflammations. Particulièrement celles du genou, dont elles épousent la forme. Dans les Cévennes, on préconise aussi le cataplasme de feuilles écrasées en application sur la poitrine contre les affections pulmonaires. Consommé à tous les repas en hiver, et une fois par jour en été, l’aliment remède était jadis très réputé pour lutter contre le rhume ou la grippe.
Autres vertus du chou : il cicatrise les blessures, résorbe les bleus, fait mûrir les panaris... Parfois, on fait chauffer la feuille à l’eau bouillante ou au fer à repasser. On peut également l’écraser ou la pétrir pour en extraire le jus.

L’églantier : adoucissant pour la gorge 
Nom local : gratte-cul.
Nom scientifique : Rosa canina.
"Ma mère fabriquait une délicieuse gelée avec des fruits d’églantier. Elle les coupait et en retirait la bourre. Puis faisait cuire cette purée avec du sucre. Elle nous en donnait un peu quand on avait mal à la gorge. C’était long comme Carême à faire." Au-delà de ses bienfaits adoucissants, et de sa chair riche en vitamine C, l’églantier est aussi utilisé en Cévennes pour faire venir les règles, ou pour calmer des règles douloureuses. Dans ce cas-là, il faut préparer une légère décoction de fruits.
Mais tout est bon dans l’églantier. Les racines sont utilisables en décoction pour soigner la diarrhée. Les pétales peuvent servir à concocter une “eau” en les laissant infuser toute la nuit. Autrefois, cette "eau" calmait les yeux irrités par les poussières des foins, parfois même les conjonctivites. Et aussi les petits bobos des peaux fragiles, celles des bébés par exemple. Anecdote : les petites filles enfilaient les fruits comme des perles pour confectionner des colliers.

La germandrée : dépurative 
Noms locaux : petit-chêne, bigot-chaine.
Nom scientifique : Teucrium chamaedrys.
"Si vous prenez des tisanes de petit-chêne, ça vous nettoie, ça améliore l’état général. Il faut mettre trois ou quatre brins de petit-chêne dans un demi-litre d’eau. Sans trop faire infuser, car c’est très amer. On ne doit pas sucrer : ça enlève les vertus de l’infusion. Il faut en boire trois verres par jour, le matin à jeun, l’après-midi, et le soir, avant de se coucher, pendant quinze jours", explique une vieille Cévenole.
Ces cures dépuratives se pratiquent au printemps, "au moment où le sang se régénère". Elles agissent en préventif contre toutes les maladies "liées à une mauvaise qualité du sang" : rhumes, angines, grippes, rhumatismes, acné ou furoncle. Le petit-chêne est aussi préconisé pour l’hypertension et les problèmes circulatoires. Enfin, dans la société rurale traditionnelle du sud de la France, les femmes en buvaient pour diminuer les inconvénients de la ménopause.


Le figuier : contre les verrues 
Nom scientifique : Ficus carica.
Le suc du figuier est connu pour faire partir les verrues. On doit les frotter avec le lait de la figue verte ou de la feuille plusieurs fois par jour. Les anciens faisaient aussi macérer les bourgeons dans de l’alcool. "Ils le buvaient en mélangeant avec un peu d’eau, pour se détendre", raconte une dame du Tarn. En Haut-Languedoc, la tisane de feuilles était prescrite pour la diarrhée chronique.


Le millepertuis : cicatrisant 
Noms locaux : erbo de la Sain Jean, trescolan.
Nom scientifique : Hypericum perforatum.
On ramasse les fleurs de millepertuis à la Saint-Jean : car, au-delà, le soleil altère leur efficacité. Il faut les tasser légèrement dans un bocal. Puis ajouter de l’huile d’olive et placer le bocal au soleil jusqu’à ce que l’huile ait pris une belle couleur rubis. Filtrer la préparation avant de la verser dans une bouteille.
Appliquée en compresse sur les plaies, cette huile favorise la cicatrisation des petites coupures. Et aussi l’apaisement des brûlures, coups de soleil, érythèmes fessiers des nourrissons, eczémas ou ampoules. On peut aussi infuser les fleurs.
Dans les Cévennes, cette tisane est recommandée contre les infections urinaires. Dans le Roussillon, elle passe pour calmer les maux d’estomac. Dans le Tarn, on dit qu’elle aide à trouver le sommeil quand on est angoissé.







Le romarin : hépatique
Nom scientifique : Rosmarinus officinalis.
"Le romarin, c’est pour le foie", disent les anciens. Au printemps, il est, en effet, employé en cure dépurative, notamment par les personnes qui ont besoin de renforcer leur fonction hépatique ou de désengorger leur foie. Mais plus largement, comme le thym et la sauge, le romarin fait partie des plantes qui aident à la digestion. En Cévennes, il est aussi recommandé pour les problèmes d’estomac. Au cœur de l’hiver, le romarin est utile en cas de rhume, quand on a le nez bouché : il faut alors recourir aux "fumigations", l’ancien terme pour les inhalations, avec un effet fortifiant. Enfin, le romarin a également une action antitraumatique. À cet usage, on le fait macérer dans l’eau-de-vie. Puis on frictionne cette potion sur les entorses ou les torticolis.






Le thym : digestif 
Noms locaux : farigoulo, frigoulo, poto.
Nom scientifique : Thymus vulgaris.
"Dans les Cévennes, tout le monde sait que quand on a mal à la tête par indigestion, une migraine, le thym, c’est efficace." En infusion, il aide surtout la sphère digestive basse, les intestins, si on a des coliques ou des spasmes intestinaux. II fait aussi partie des plantes dépuratives que l’on prend en cure au printemps pour purifier le sang et avoir une meilleure circulation. Par ailleurs, le thym a la réputation d’arrêter les règles quand on en boit en grande quantité. En usage externe, les Cévenols font macérer du thym dans de l’alcool et s’en servent en cas de blessures, de coupures. De plus, on lui prête des vertusantiseptiques. Les paysans nettoyaient autrefois les cages à lapins en frottant l’intérieur avec des branches de thym frais. Ou badigeonnaient les murs des magnaneries(1) avec une décoction à base de thym.
(1) Bâtiment destiné jadis à l’élevage des vers à soie.

Remplissage du bassin


Bonjour amis Jardiniers, 

Ci-dessous le lien pour le sondage : Remplissage du bassin d'arrosage au jardin.


http://www.doodle.com/rt56ym9ncf5uvbs8

Merci.          Cordialement.                   Hélène R.

Que faire au jardin en Juin ?



Hello !!!

Le soleil est à nouveau parmi nous, quel plaisir.
Voici un Journal "du Jardinier" qui permettra de bien nous adapter à la saison.


http://www.graines-et-plantes.com/Magazine-petit-jardin-81.htm#2





Journée Paëlla de Mai 2013.


Bonjour Amis Jardiniers et Jardinières, adhérents et adhérentes.
Le jardin de l'Estang à repris vie et couleurs grâce à la dernière journée collective.
Aussi, une belle journée détente s'impose maintenant pour partager une excellente Paëlla cuisinée par José. Une participation sera demandée à chacun.
Le prix de la paëlla vous sera communiqué le jour du repas quand José aura fait ses comptes, sachant que l'an passé il s'élevait à 4 euros par personne.
Bien sur chacun pourra apporter ce qu'il veut (apéritif, boissons, café, thé, desserts, etc...) que nous partagerons en toute simplicité. N'oubliez pas d'apporter vos couverts et assiettes.


Cette réunion/paëlla  est réservée aux jardiniers, aux adhérents 

ainsi qu'a leurs conjoints  et enfants.


Trois  Dimanches vous sont proposés au choix.

Pour choisir, cliquez sur le lien Doodle suivant :         http://www.doodle.com/ix37c6vyfmc43wxp 

Pensez à utiliser une case par personne afin que José puisse s'organiser correctement.Au cours de ce rassemblement convivial,  nous utiliserons des "espaces temps" pour :- Accueillir   les nouveaux jardiniers  .... Richard, Francine et Ricardo.
- Discuter du  projet de création collective du "Parc à Salades".
- Réfléchir à la création  d'un plan du jardin (abords en commun) . Il  permettrait à chacun de savoir quelles plantes se trouvent sur la partie commune. Chacun pourrait  entretenir la partie commune  du jardin sans crainte d'arracher ou couper les plantes installées.
- Réfléchir aux moyens naturels de lutter contre l'invasion des moustiques en mettant nos expériences en commun.


La discussion  sera ouverte à toutes les idées et suggestions.


à Bientôt si vous le souhaitez.                  Hélène R. 





alors 

Journée Collective programmée pour dimanche 14 avril 2013

Suite à vos réponses sur Doodle, la journée collective se déroulera dimanche 14 Avril.
Vous pourrez venir à l'heure qui vous convient le mieux sachant que 5 familles sont inscrites pour 12h et 8 familles sont inscrites pour 14h.
A vous de choisir sachant que le repas sera tiré du sac.
Avec les  retardataires, un bon café sera partagé et lancera l'après midi de labeur.
Pour plus de précision, ceux qui savent à quelle heure ils viennent peuvent corriger le sondage Doodle.
D'après la météo, Dimanche semble s'annoncer comme une belle journée, température maxi 20°

>>>> Alors n'oubliez pas les Boissons fraîches et les Sombréros.    A bientôt.                     Hélène R.

P.S.  Si vous avez des graines (légumes , fleurs), boutures, plants à partager, c'est le bon moment.


http://doodle.com/5vb7s3qdtecw6k65














journée collective Mars Avril 2013


Amis Jardiniers et adhérents,

L'heure de la prochaine journée collective approche.

Le printemps montre le bout de son nez, mais les températures ne sont pas encore stables.
A vous de choisir la meilleure des dates pour nous réunir au jardin.
Nous aurons de l'occupation car les travaux de printemps seront nombreux : couper l'herbe, étaler le fumier sur nos parcelles, ranger les outils de façon plus pratique, etc...

http://doodle.com/5vb7s3qdtecw6k65


à bientôt au jardin si vous le pouvez.                 Hélène R.

BRF ou Bois Raméal Fragmenté


Tiré du Site       http://jardinonssolvivant.fr/brf-fevrier


Est-il trop tard pour mettre des BRF sur le potager ?

Voilà une question qui revient régulièrement à l’approche du printemps !
En réponse à cette question : oui et non ! En voilà une réponse de normand me direz-vous ! Nous voilà bien avancés…
Dressons donc le décor, vous voilà avec d’un côté votre potager avec quelques planches de cultures d’hiver : poireaux, choux qui ne vont pas tarder à être récoltés ou fèves, pois qui sont encore au début de leur croissance et d’un autre un tas de BRF que vous auriez préféré voir arriver cet automne, mais qui n’est arrivé que maintenant. Alors quelques questions arrivent :
 « Puis-je épandre tout ça maintenant alors que le printemps commencer sérieusement à montrer le bout de son nez ? »
«  N’est-il pas mieux de le laisser composter jusqu’à l’automne prochain ? »
«  Ne devrais-je pas plutôt me contenter de l’utiliser sur des arbres ou vivaces et tant pis pour le potager, il attendra l’automne prochain ? »
Il n’y a pas une réponse à ces questions et vous avez en fait le choix entre ces différentes possibilités, suivant vos priorités du moment. La facilité étant bien entendu le dernier choix, celui d’épandre ces BRF sur des arbres ou des vivaces.
Il est vrai que si vous souhaitez mettre en place un système basé intégralement sur les BRF façon Jacky Dupéty avec incorporation aux premiers centimètres du sol, c’est en effet un peu tard et vous risquez notamment une faim d’azote très prononcée et d’une façon générale un résultat pour le moins incertain quand à la productivité du potager cette année. Il est préférable pour un tel projet, d’apporter les BRF à l’automne et de laisser les champignons s’installer tranquillement pendant l’hiver.
En revanche, si vous êtes sur un système associant les BRF à d’autres pratiques de gestion de la fertilité, vous pouvez les utiliser maintenant. C’est ainsi que vous pouvez par exemple amender légèrement des planches avec des cultures d’hiver, comme des fèves ou des pois ou encore pratiquer cet amendement sur un couvert végétal d’hiver. Ou encore, si vous utilisez une technique avec paillage permanent de BRF façon jacques Hébert ou Jean Marie Lespinasse, compléter le paillage aux endroits où il a disparu, mais cela peut être fait à n’importe quel moment de l’année.
Donc en conclusion, voici ma réponse à la question posée :
Non, il n’est pas trop tard si vous souhaitez amener du BRF dans votre potager cette année, à condition que vous le mettiez en simple paillage et que vous ayez mis en œuvre des pratiques complémentaires : culture de légumineuses, couverts végétaux, buttes autofertiles…

Jardinage Bio - Le fumier



''Prends le fumier qui est à ta porte plutôt que le terreau qui est au loin et ton champ s'en portera bien''. Voilà un dicton plein de bon sens ! Le fumier est à classer en tête des amendements organiques pour le sol. Ressource de qualité et gratuite... que du bon pour le potager. Mais attention, tous les fumiers ne se valent pas et il existe quelques règles simples à respecter pour une bonne utilisation.

Les richesses du fumier
Le fumier est composé, d'une part, de déjections animales et, d'autre part, de paille ou plus largement, de litière. Ce mélange se révèle être une source :

- de micro-organismes, essentiels à la transformation de la matière organique présente sur le sol (ce qui améliore sa structure et ses qualités nutritives) ;

- de fibres (paille de litière), source d'humus ;

- d'éléments minéraux, comme l'azote, le phosphore ou le potassium.
Quel amendement peut se gargariser d'être aussi complet ?

Cependant, suivant l'origine du fumier, ses qualités diffèrent.

Le fumier de vache
Riche en matière organique, il joue essentiellement un rôle dans l'amélioration de la structure des sols. Le fumier de vache est notamment utilisé comme amendement des sols pauvres, calcaires ou sableux.

Le fumier de mouton (ou de chèvre)
Il est plus riche en éléments fertilisants et doit être utilisé en plus petites quantités. C'est un bon amendement pour les sols argileux. C'est également un fumier qui dégage de la chaleur lors de sa décomposition et qui peut être utilisé pour la formation de couches chaudes, lors des cultures hâtées.

Le fumier de cheval
Il est souvent plus pailleux que les deux autres. Il est donc plus lent à composter, mais très efficace pour améliorer les sols argileux. Plus riche en éléments fertilisants que le fumier de vache, il l'est, cependant, moins que celui de mouton. En revanche, le fumier de cheval est un fumier très chaud, et donc très recherché pour la réalisation des couches chaudes.

Le fumier de porc
Il est compliqué d'obtenir du fumier de porc car peu d'élevages utilisent des litières en paille. Il est cependant riche en éléments fertilisants et a un effet alcalinisant sur les sols.
Le fumier de volaille
Riche en azote, mais pauvre en matière sèche, il est surtout utilisé comme engrais, pour nourrir le sol. A utiliser en début de culture, avec modération.

Attention : la qualité du fumier tient également à la qualité de l'élevage. Evitez de vous adresser aux structures industrielles.


Composter le fumier :
une nécessité

Le fumier ne s'utilise pas frais, car :

- Il peut être porteur de maladies, de graines, de mauvaises herbes ou de résidus de produits vétérinaires (vermifuges...) ;

- Il est lent à se décomposer (surtout s'il est pailleux) et peut provoquer une "faim d'azote".
En le compostant, vous détruisez les résidus indésirables et vous le rendez plus léger, plus "digeste" pour le sol.

Le compostage du fumier peut se faire seul ou mélangé à d'autres matières organiques. Pour le fumier fort en paille, comme celui du cheval, il est préconisé de le mélanger.

Comment procéder ?
Formez un tas de fumier et laissez le vieillir au moins trois mois. Durant ce laps de temps, brassez-le deux à trois fois pour l'oxygéner et favoriser sa transformation.

Le compost de fumier est étalé sur le sol, mûr, à l'automne et enfoui, en surface, par bêchage superficiel.

Le compost de fumier peut être, également, utilisé au printemps, comme paillis pour les plantes les plus gourmandes : rosiers, tomates...

Journée Collective du dimanche 27 janvier 2013

Amis Jardiniers, la journée collective du 27 janvier  s'est super bien passée. Le Soleil à été discret, mais une température douce et peu de vent nous ont permis d'apprécier l'extérieur.

Après un bon café /biscuits / carambars & devinettes  au jardin,  nous sommes partis en groupe afin de récupérer un maximum de fumier de cheval (engrais organique) pour enrichir nos parcelles.
Pour nous , ça a été l'occasion de visiter un superbe haras situé près de Montblanc.
 Pour les jardiniers absents, nous avons stocké du fumier à l'abri dans le bâtiments des outils. Vous n'avez qu'a vous servir.

Nous sommes aussi passés du côté de Tourbes pour "repérer" un Tas de BRF (Bois Raméal Fragmenté) stocké par Christophe afin de compléter l'apport organique des jardins. Ce bois de platanes lui a été garanti sans traîtement par les élagueurs.
Chaque jardinier pourra maintenant, seul ou en groupe aller chercher un peu ou beaucoup de bois suivant ses besoins.

Pour info, Nous avons 2 Grelinettes. La première à été financée par notre association. Pour la deuxième, un grand merci à Anne qui est notre Messène Grelinette. C'est son deuxième don (les deux outils ont été cachés car ils sont précieux)............. Pour connaitre la cachette, il vous suffit d'envoyer un mail à l'un ou l'autre des co-présidents (Stéphanie, Hélène, José, Christophe)......Eux seuls connaîssent le "Secret des Grelinettes".

Pour la prochaine journée collective, un petit sondage doodle vous sera bientôt envoyé. Il y en aura une chaque mois. N'hésitez pas à consulter les réponses , elles seront maintenant accessibles à partir de ce blog pour une plus grande facilité d'accès.

Concernant nos craintes sur les ragondins dévoreurs, il a été décidé (proposition de Medhi) de vérifier d'abord la clôture générale du jardin (prochaine journée collective). Ensuite chacun pourra agir sur sa parcelle suivant son désir de poser une petite clôture (la plus naturelle possible). 

Voila pour cette première journée collective de l'année, placée sous le signe de l'entraide et du partage des taches dans la bonne humeur générale.                 
     à bientôt,                       Hélène.

Que faire au potager en Janvier ?


L’hiver est installé, les jours sont courts. Au potager, le temps est aux récoltes de choux d’hiver et de poireaux ; ainsi que, pour les amateurs de saveurs anciennes, des panais et topinambours ! Sous abri, commencez la culture de quelques légumes : salades, radis et carottes...

Sommaire

Travaux de jardinage par plantes

Autres travaux de jardinage

Maladies des plantes en janvier


Travaux de jardinage par plantes

FAMILLES DE PLANTESPLANTES CONCERNEESGESTESDANS LE DETAILSELON LA REGION, LE CLIMAT
Légumes-feuilleschicorée, cresson alénois, épinard, mâche...SemerSemez directement en pleine terreSous climat doux
salade de printempsroquette...SemerSemez sous abri Dans toute la France
chou pommé, chou de Bruxelles, scarole, endive, épinard, salsifi, mâcheRécolterRécoltez-les et apportez de la verdure fraiche à vos plats ! Pour apprendre à les conserver, lisez notre série de dossiers : conservez vos récoltes.  Dans toute la France
mâcheProtégerProtégez-la des grands froids sous une cloche de protection, un petit tunnel ou un châssis mobile Dans toute la France
Légumes-racines
tubercule
ail, échalote (grise), oignonPlanterPlantez, par temps clément, sur billon pour une prochaine récolte en été.  Dans toute la France
aspergeButterButtez avec de la terre légère. Lisez pour vous aider la fiche conseils sur le buttageDans toute la France
radis (variétés hâtives), carotte à forcerSemerSemez sous abri chauffé. Dans toute la France
poireaupanaistopinambourRécolterRécoltez-les et cuisinez-les ! Pour savoir comment les conserver, lisez notre série de dossiers : conservez vos récoltesDans toute la France
pomme de terrePlanterCommencez la plantation des pommes de terre (le long du littoral, dans les endroits les plus abrités). En savoir plus sur la culture de la pomme de terre.Sous climat doux
Légumes-grainsfève, petit poisSemerSemez fèves et petits pois, le sol est suffisamment chaud.Sous climat doux
Bonnes herbescibouletteaspérule odorante, cerfeuil musquéMyrrhis odorotaSemerSemez directement en place Dans toute la France
Engrais vertsphacélie, moutardeFaucherFauchez et incorporez à la couche superficielle de la terre. L'emplacement sera enrichi pour vos futures plantations potagères. Pour en savoir plus, lisez la fiche conseils sur lesengrais vertsDans toute la France

Autres travaux de jardinage

- En tenant compte des plantations potagères effectuées cette année, dessinez le plan de votre potager pour l'année à venir, en respectant la rotation des cultures.
- Pensez aussi à vous ménager un espace dédié aux plantes aromatiques.
- Bêchez les parcelles inoccupées sans briser les mottes, incorporez un fertilisant à base de fumier et d’algues ;
- Récupérez les cendres de bois et épandez-les au potager pour l'enrichir à bon compte en potasse ;
- Vérifiez les liens de palissage et la solidité des tuteurs ;
- Ramassez les dernières feuilles d’automne, elles enrichiront le compost.

Maladies des plantes en janvier

Aucune maladie particulière à craindre au potager ce mois-ci

Voeux.





Au nom des Jardins de l'Estang du Partage, Bonne et Heureuse Année 2013.


Qu'elle soit placée sous le signe de la communication et du partage sous toutes les formes.



Pour vous, que cette nouvelle Année soit remplie de fleurs colorées et de trèfles à 4 feuilles.


                                                                                                                 Hélène Ribeyrolles.